Le développement des mines de fer du Bocage
- Période(s) : De 1815 à 1914 , De 1914 à nos jours
Les gisements de fer du bocage ornais sont exploités de longue date, peut-être depuis l’âge du fer et à coup sûr depuis le Moyen Age. A cette époque, il s’agit d’exploitations à ciel ouvert ou de faible profondeur, les « minières », qui laissent des traces encore visibles dans le paysage aujourd'hui. A partir de l’époque moderne, la diffusion de la technique de production de fonte dans des hauts fourneaux contribue à faire de la Normandie une des principales régions sidérurgiques de France.
Au cours du XIXe siècle cependant, des transformations majeures vont bouleverser le secteur. D’abord, l’utilisation du coke (dérivé du charbon minéral) dans les hauts fourneaux produit une efficacité thermique qui condamne peu à peu les hauts fourneaux normands qui utilisaient du charbon de bois. Dans le bocage, la forge de Halouze arrête son activité dès 1801, celle de Varenne (commune de Champsecret) résiste jusqu'en 1866. La sidérurgie normande semble condamnée mais elle va être relancée à la fin du XIXe siècle par la combinaison de plusieurs facteurs.
D’abord, la croissance économique se traduit par des besoins croissants en fer, que ce soit pour le secteur du bâtiment, les voies ferrées, les objets de consommation courante (bicyclettes…). Ensuite, la perte de la Lorraine en 1870 prive la France d’une partie de ses ressources en minerais. Enfin, le développement du procédé Thomas-Gilchrist (1878) rend possible l’exploitation des gisements de fer fortement phosphorés comme celui du bassin minier normand. Ces différents facteurs entraînent une relance de l’activité minière du Bocage ornais et du Calvados et de la sidérurgie à Caen.
Ainsi, au début du XXe siècle se met en place une exploitation des filons profonds, exploitées à La Ferrière-aux-Etangs de 1901 à 1970, à Larchamp de 1903 à 1932 et à Saint-Clair-de-Halouze de 1905 à 1978. Les différents documents présentés ici permettent d’aborder différents aspects de cette activité minière au début du XXe siècle.
Au cours du XIXe siècle cependant, des transformations majeures vont bouleverser le secteur. D’abord, l’utilisation du coke (dérivé du charbon minéral) dans les hauts fourneaux produit une efficacité thermique qui condamne peu à peu les hauts fourneaux normands qui utilisaient du charbon de bois. Dans le bocage, la forge de Halouze arrête son activité dès 1801, celle de Varenne (commune de Champsecret) résiste jusqu'en 1866. La sidérurgie normande semble condamnée mais elle va être relancée à la fin du XIXe siècle par la combinaison de plusieurs facteurs.
D’abord, la croissance économique se traduit par des besoins croissants en fer, que ce soit pour le secteur du bâtiment, les voies ferrées, les objets de consommation courante (bicyclettes…). Ensuite, la perte de la Lorraine en 1870 prive la France d’une partie de ses ressources en minerais. Enfin, le développement du procédé Thomas-Gilchrist (1878) rend possible l’exploitation des gisements de fer fortement phosphorés comme celui du bassin minier normand. Ces différents facteurs entraînent une relance de l’activité minière du Bocage ornais et du Calvados et de la sidérurgie à Caen.
Ainsi, au début du XXe siècle se met en place une exploitation des filons profonds, exploitées à La Ferrière-aux-Etangs de 1901 à 1970, à Larchamp de 1903 à 1932 et à Saint-Clair-de-Halouze de 1905 à 1978. Les différents documents présentés ici permettent d’aborder différents aspects de cette activité minière au début du XXe siècle.
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