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Plan général des mines de fer de Saint-Clair-de-Halouze

  • Usage pédagogique Usage pédagogique
  • Date du document : date inconnue
  • Référence : 415 J 82/1
  • Auteur(s) : Commentry et Neuves-Maisons , Compagnie des Forges de Chatillon
  • Période(s) : De 1914 à nos jours
  • Type(s) de document : Carte / Plan

Présentation :

Ce plan provient du fonds Pasquet, constitué de divers documents rassemblés par André Pasquet, ancien technicien à la mine d’Halouze, et remis par sa veuve aux Archives départementales en 2008.  Il permet d’identifier et de localiser les différents éléments qui constituent le site minier de Saint-Clair-de-Halouze. On ne connaît pas sa date avec précision mais il est certainement postérieur à 1930 puisqu’il est établi au nom de la Compagnie de Chatillon, Commentry et Neuves-Maisons qui reprend en 1930 la concession jusqu’alors exploitée par les Aciéries de France. Par ailleurs, puisque toutes les maisons de la cité ouvrière du groupe de la Bocagerie sont indiquées, on peut supposer que la carte est antérieure aux bombardements de la Seconde Guerre mondiale. Cette hypothèse est renforcée par l’indication du puits n°1, qui sera comblé en 1939.

Rappelons que la concession s’étend en surface sur 1210 ha étendus sur plusieurs communes. Le plan permet évidemment de localiser les installations liées à l’exploitation. Au lieu-dit La Bocagerie, au Nord-Est, se trouve la zone du gisement exploitée de 1908 à 1914 par une descenderie (voir la photographie « entrée de la descenderie » dans ce chapitre) ; il ne s’agit pas d’un puits vertical mais d’une galerie creusée à flanc de pente directement depuis la surface et qui s’enfonce dans le gisement. A partir de cette galerie principale, des galeries transversales permettent l’accès au minerai. Cette partie du gisement va être délaissée au profit de la zone orientale où sont creusés les deux principaux puits (n°1 et n°2). On observe également les fours de calcination (de « grillage ») de la Bocagerie et la gare du Châtellier sur la ligne ferroviaire Caen-Laval (à droite du plan). Ces sites sont connectés par un réseau ferré interne à la mine constitué de voies à faible écartement où circulent les wagonnets de minerai tractés par des motrices électriques ; elles sont notées « voie de 0m63 des mines d’Halouze » sur le plan.

Le plan indique également les cités ouvrières construites très rapidement après la mise en service de la mine ; pour plus d’informations à ce sujet, on pourra se reporter aux documents correspondant dans ce chapitre.