Le réseau ferroviaire normand au milieu des années 1860
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Usage pédagogique
- Date du document : milieu des années 1860
- Référence : 8 Fi 25
- Auteur(s) : auteur inconnu
- Période(s) : De 1815 à 1914
- Type(s) de document : Carte / Plan
Présentation :
La carte présente l’état du réseau ferroviaire normand au milieu des années 1860. La légende signale par un double trait les lignes en fonctionnement et par un trait simple les lignes décidées et non encore terminées.
Le document n’est pas daté mais comme l’intégralité de la transversale Alençon-Caen via Mézidon, ainsi que l’embranchement pour Falaise sont indiqués en service, on peut en déduire qu’il est postérieur à 1859. A l’inverse, on observe qu’aucune portion de la ligne Paris-Granville n’est encore réalisée, ce qui nous placerait donc avant 1866 (date de l’achèvement de la liaison Argentan-Flers et Dreux-L’Aigle).
Quoi qu’il en soit, la structure du réseau ornais est déjà en place : le département se trouve en marge des grandes lignes radiales qui convergent vers Paris. En effet, malgré les efforts déployés par les édiles alençonnais entre 1844 et 1846 pour que le segment de la ligne Paris-Rennes situé entre Chartres et Laval passe par Alençon, c’est finalement Le Mans qui a remporté la partie. La transversale Le Mans-Caen obtenue comme un lot de consolation ne présente pas le même intérêt logistique. Cet arbitrage défavorable a sans aucun doute pesé sur l’intégration et le développement économique du département.
Dans le dernier tiers du siècle, le réseau sera complété par des lignes d’intérêt local, dont certaines figurent déjà comme projet sur cette carte, telle la ligne La Ferté-Macé-Briouze, ouverte en 1869.