La résistance en action
- Période(s) : De 1914 à nos jours
Les différents groupes de résistants présents dans l’Orne n’ont évidemment pas attendu l’année 1944 pour se former et entrer en action. Comme on l’a vu dans le chapitre « 1940 : entrer en Résistance », les premiers actes de résistance apparaissent dès l’été 1940. A partir de 1941, et surtout de 1942, comme sur le reste du territoire français, la Résistance se structure, s’organise, et agit : diffusion de tracts, de journaux, assistance aux aviateurs alliés abattus, renseignement, sabotages.
Cependant, en 1944, l’action de la Résistance ornaise prend une nouvelle ampleur. Elle compte alors environ 3500 personnes, dont 1500 susceptibles de s’engager directement. Ils sont en principe sous l’autorité de Daniel Desmeulles, commandant départemental de l’Armée Secrète depuis 1943. Après son arrestation en juin 1944, c’est André Mazeline qui prend la relève.
Les succès des forces alliées et l’imminence du débarquement incitent les résistants à mener des actions plus nombreuses, plus audacieuses, et plus dangereuses. En se découvrant ainsi , ils s’exposent davantage et subissent une répression féroce (voir le chapitre « Une répression accrue »).
A la veille du débarquement, les résistants ornais mettent en œuvre les plans prévus pour entraver les communications et les transports allemands. Puis, après le 6 juin, la résistance continue son travail de sabotage. Elle s’emploie aussi à éliminer les collaborateurs. Enfin, lorsqu’en août les troupes alliées arrivent sur le territoire du département, les résistants, forts de leur connaissance du terrain, servent parfois de guide.
Les documents présentés ici permettent d’évoquer ces différents aspects de la résistance pendant l’année 1944. Ce ne sont cependant que quelques échantillons parmi la masse de documents conservés aux Archives de l’Orne et les professeurs qui le souhaitent peuvent bien évidemment nous contacter pour accéder à d’autres documents, en fonction de leurs projets.
Cependant, en 1944, l’action de la Résistance ornaise prend une nouvelle ampleur. Elle compte alors environ 3500 personnes, dont 1500 susceptibles de s’engager directement. Ils sont en principe sous l’autorité de Daniel Desmeulles, commandant départemental de l’Armée Secrète depuis 1943. Après son arrestation en juin 1944, c’est André Mazeline qui prend la relève.
Les succès des forces alliées et l’imminence du débarquement incitent les résistants à mener des actions plus nombreuses, plus audacieuses, et plus dangereuses. En se découvrant ainsi , ils s’exposent davantage et subissent une répression féroce (voir le chapitre « Une répression accrue »).
A la veille du débarquement, les résistants ornais mettent en œuvre les plans prévus pour entraver les communications et les transports allemands. Puis, après le 6 juin, la résistance continue son travail de sabotage. Elle s’emploie aussi à éliminer les collaborateurs. Enfin, lorsqu’en août les troupes alliées arrivent sur le territoire du département, les résistants, forts de leur connaissance du terrain, servent parfois de guide.
Les documents présentés ici permettent d’évoquer ces différents aspects de la résistance pendant l’année 1944. Ce ne sont cependant que quelques échantillons parmi la masse de documents conservés aux Archives de l’Orne et les professeurs qui le souhaitent peuvent bien évidemment nous contacter pour accéder à d’autres documents, en fonction de leurs projets.
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