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Dépôt de modèle de statue à l’effigie de Thérèse, par Louis Richomme

  • Date du document : 1924
  • Référence : (Arch. dép. Orne, fonds du tribunal de commerce de L'Aigle, 11 U 268)
  • Auteur(s) : Louis Richomme
  • Lieu(x) : Alençon , Lisieux (Calvados) , Soligny-la-Trappe
  • Période(s) : De 1914 à nos jours
  • Type(s) de document : Objet / Photographie

Présentation :

Technique(s) / Support(s) / Dimension(s) : Bois, papier, tirage sur papier albuminé, 11 x 15,5 x 20 cm

Cette boîte, à l’origine scellée, contenant deux photographies du modèle en plâtre d’une statue de Thérèse de l’Enfant-Jésus, a été déposée au tribunal de commerce de L’Aigle le 1er septembre 1924 par son auteur, Louis Richomme.

Normande la plus connue, Thérèse Martin, religieuse au Carmel de Lisieux sous le nom de Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte-Face, est née à Alençon le 2 janvier 1873 et y a passé les quatre premières années de sa vie. Entrée au Carmel de Lisieux à 15 ans, elle y meurt le 30 septembre 1897. Après sa mort, sa sœur Pauline, religieuse au Carmel, sous le nom de mère Agnès, fait publier ses manuscrits sous le titre Histoire d’une âme. Le livre remporte très vite un grand succès, en même temps que se développe une dévotion populaire à Thérèse. Bientôt, des conversions et des miracles lui sont attribués ; elle est canonisée en 1925 et proclamée docteur de l’Église en 1997.

En 1917, mère Agnès est à la recherche d’un sculpteur susceptible de réaliser une statue de Thérèse. L’abbé de la  Trappe, dom Bernard, propose frère Marie-Bernard. Celui-ci, né Louis Richomme, à Vire, le 13 janvier 1883, apprend la ferronnerie. Bouleversé par les écrits de Thérèse, il entre à La Grande Trappe de Soligny en 1907. Il développe rapidement des dons de sculpteur, et a déjà réalisé un médaillon de bois représentant Thérèse en buste.

Le modèle de la sculpture, choisi par mère Agnès, s’inspire d’un dessin de sœur Geneviève, représentant Thérèse couvrant son crucifix de roses, symbole de sa promesse faite sur son lit d’agonie, « Je ferai tomber une pluie de roses », signe de ses bienfaits après sa mort. Livrée au Carmel en 1922, la statue est dupliquée à l’envie. En 2000, on en compte plus de trois cent mille exemplaires dans le monde entier. Frère Marie-Bernard réalise d’autres représentations de la sainte, parmi lesquelles Thérèse à genoux, Thérèse assise et Thérèse au gisant de sa châsse ; il développe à la Trappe un atelier de tirages en nombre d’une grande ingéniosité qui assure à ses créations une diffusion exceptionnelle.

Thématique(s) :

  • Religion
    • Théologie morale et pratiques chrétiennes
      • Mobilier d'église et objets d'art religieux
  • Sciences sociales
    • Droit
      • Droit privé
        • Propriété. Droit des biens
          • Droit d'auteur