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La fabrication des épingles dans l'entreprise Bohin

  • Usage pédagogique Usage pédagogique
  • Date du document : premier quart du XXe siècle
  • Référence : 2 FiCP 456/24
  • Auteur(s) : Eugène Pasquis
  • Lieu(x) : Saint-Sulpice-sur-Risle
  • Période(s) : De 1914 à nos jours
  • Type(s) de document : Carte postale / Photographie

Présentation :

Comme toutes les photographies de ce chapitre, celle-ci est issue du très riche fonds Pasquis, photographe à L'Aigle au début du XXe siècle.

On peut observer ici les machines vouées à la production industrielle des épingles.

"L'épingle est plus facile à fabriquer. Le fil d’acier ou de laiton est placé dans une machine qui le sectionne de la longueur voulue, en même temps qu'un marteau frappe pour aplatir la tête de l'épingle qui descend ensuite automatiquement le long de gorges et présente à des meules l'autre extrémité destinée à être effilée et à former la pointe. Nous voilà loin des anciens procédés qui faisaient passer une épingle par 25 paires de mains, depuis le moment où elle était coupée, jusqu’à celui où elle était piquée et pliée dans un papier.

On fabrique dans les usines de Saint-Sulpice-sur-Rille, toutes les sortes d’aiguilles et d’épingles, épingles de bureau, épingles de nourrice, épingles à cheveux, etc.

L’épingle de nourrice est faite par une machine qui, en même temps, la tord et la place dans les fermoirs.

Cette production est écoulée principalement en France. Un dixième seulement est exporté. L'exportation serait susceptible d'être développée et pourrait atteindre pour les Colonies françaises et les Amériques le double de la consommation française ".

(texte extrait de L’Orne : étude économique : enquête du sous-comité d’action économique départemental sous la présidence de M. Desmars, Préfet de l’Orne, Imprimerie Alençonnaise, Alençon, 1919, pp. 200-202 ; RES3282)

Pour la présentation générale des établissements Bohin, voir le document "La tréfilerie des établissements Bohin à Saint-Sulpice-sur-Risle."