La propagande de Vichy à l'école
- Période(s) : De 1914 à nos jours
Lorsqu'il obtient les pleins pouvoirs en juillet 1940, cela fait déjà longtemps que Pétain s’intéresse aux questions scolaires ; ainsi, en février 1934, lorsqu’il fut sollicité par Gaston Doumergue pour participer au gouvernement d’union nationale, il avait envisagé le ministère de l’Education nationale (mais il obtiendra le ministère de la Guerre). Il considère que l’école républicaine (égalité, laïcité) a affaibli le pays et, comme une bonne partie des cadres de l’armée et de la droite conservatrice, il reproche aux maîtres d’encourager les idées pacifistes. Il est vrai que le puissant Syndicat des Instituteurs (SNI) a promu pendant l’entre-deux-guerres un pacifisme résolu, partagé par une large part de l’opinion publique.
Ainsi, en 1940, pour Pétain et les conservateurs, l’école et ses valeurs libérales héritées des lumières sont en partie responsables de la défaite. Le 15 août, il publie un article dans La revue des deux mondes où il dénonce l’esprit individualiste que les maîtres auraient diffusé auprès des enfants au lieu de renforcer le sentiment national et les « valeurs éternelles » de la France.
L’école doit donc être reprise en main. D’une part, il faut en faire un instrument de la « rénovation nationale » qui doit conduire à la renaissance de la France ; d’autre part, elle doit être épurée des éléments hostiles à ce projet. Cet aspect de la politique scolaire de Vichy a été présenté dans un autre chapitre. Dans ce chapitre, nous présentons quelques documents qui montrent comment Vichy s’efforce de diffuser sa propagande dans les écoles.
Ainsi, en 1940, pour Pétain et les conservateurs, l’école et ses valeurs libérales héritées des lumières sont en partie responsables de la défaite. Le 15 août, il publie un article dans La revue des deux mondes où il dénonce l’esprit individualiste que les maîtres auraient diffusé auprès des enfants au lieu de renforcer le sentiment national et les « valeurs éternelles » de la France.
L’école doit donc être reprise en main. D’une part, il faut en faire un instrument de la « rénovation nationale » qui doit conduire à la renaissance de la France ; d’autre part, elle doit être épurée des éléments hostiles à ce projet. Cet aspect de la politique scolaire de Vichy a été présenté dans un autre chapitre. Dans ce chapitre, nous présentons quelques documents qui montrent comment Vichy s’efforce de diffuser sa propagande dans les écoles.