Une répression accrue avant l'effondrement
- Période(s) : De 1914 à nos jours
Dans l’Orne, l’été 1944 marque la fin de l’Occupation. C’est aussi, comme ailleurs en France, la fin du régime de Vichy.
Cependant, cet effondrement ne fut pas si rapide et jusqu’au mois d’août, la répression a continué de s’abattre sur les résistants, d’autant plus qu’ils s’exposaient davantage par leurs nombreuses actions. Ainsi, c’est au cours de ces derniers mois que les arrestations et les exécutions sont les plus nombreuses. Les Allemands sont secondés par les autorités de Vichy, et notamment par les hommes de la Milice que la perspective d’une défaite prochaine rend plus féroces encore. Les simples civils ne sont pas épargnés, victimes parfois d’opérations de représailles ou d’exécutions arbitraires.
Mais les résistants rendent les coups. Dès le début de l’année 1944 s’engage ainsi une épuration extra-judiciaire qui se traduit par de nombreux assassinats : des membres de partis collaborationnistes, des miliciens, des auteurs de dénonciation sont exécutés. A mesure que la victoire s’approche, les résistants bénéficient aussi d’un soutien de plus en plus ouvert de la population et de certaines institutions publiques qui n’obéissent plus guère à Vichy.
Enfin la Libération finit par arriver et les Ornais, si éprouvés par les opérations militaires du printemps et de l’été 1944, peuvent alors assister au spectacle du défilé des prisonniers de guerre allemands.
Cependant, cet effondrement ne fut pas si rapide et jusqu’au mois d’août, la répression a continué de s’abattre sur les résistants, d’autant plus qu’ils s’exposaient davantage par leurs nombreuses actions. Ainsi, c’est au cours de ces derniers mois que les arrestations et les exécutions sont les plus nombreuses. Les Allemands sont secondés par les autorités de Vichy, et notamment par les hommes de la Milice que la perspective d’une défaite prochaine rend plus féroces encore. Les simples civils ne sont pas épargnés, victimes parfois d’opérations de représailles ou d’exécutions arbitraires.
Mais les résistants rendent les coups. Dès le début de l’année 1944 s’engage ainsi une épuration extra-judiciaire qui se traduit par de nombreux assassinats : des membres de partis collaborationnistes, des miliciens, des auteurs de dénonciation sont exécutés. A mesure que la victoire s’approche, les résistants bénéficient aussi d’un soutien de plus en plus ouvert de la population et de certaines institutions publiques qui n’obéissent plus guère à Vichy.
Enfin la Libération finit par arriver et les Ornais, si éprouvés par les opérations militaires du printemps et de l’été 1944, peuvent alors assister au spectacle du défilé des prisonniers de guerre allemands.