Le Paléolithique et le Mésolithique
- Période(s) : Antiquité , Moyen Âge , Préhistoire
Au Paléolithique apparaissent les premières civilisations utilisant des outils de pierre taillée (– 600 000 à – 9 000 avant J.-C.). Le Mésolithique (– 9 000 / – 5 500 avant J.-C.) est la période de transition entre les derniers chasseurs-cueilleurs-collecteurs et les premiers agriculteurs.
Un patrimoine qui reste à explorer
Les connaissances sur l’histoire de l’Orne à cette époque restent limitées pour plusieurs raisons. D’une part, l’importance des pâturages et des forêts restreint les possibilités de prospections de surface ; d’autre part, les grands travaux d’aménagement, sources de fouilles préventives, sont récents et relativement modestes.
Toutefois, les archéologues s’accordent à dire que la zone centrale des plaines était plus peuplée, en raison de son relief et de son sol.
Les bifaces et autres outils de pierre de l’époque acheuléenne (vers – 250 000 à – 130 000 ans) trouvés à Bellême, Ri, Argentan, Commeaux, Rânes, constituent les plus anciennes traces de l’activité d’Homo Erectus dans l’Orne.
Des bifaces paléolithiques à Rânes
En 1968 a été découvert le gisement de Rânes. À proximité, le gisement de Saint-Brice a livré beaucoup de bifaces (outils de silex taillés sur deux faces) fabriqués sur place. Les ateliers de taille étaient implantés sur l’affleurement d’argile à silex. Quelques pièces ont par ailleurs été façonnées dans du grès éocène qui ne se trouve pas sur place. Ce site prouve que ce secteur fut occupé à la fin du paléolithique moyen (40 000 avant J.-C.), par les derniers néanderthaliens de Normandie.
Ces ateliers sont actuellement les seuls conservés en place dans le nord-ouest de la France pour cette période.
Climat boréal ou tempéré
L’actuel département de l’Orne n’échappe pas à l’alternance de refroidissements et de réchauffements.
Sous le climat boréal, l’Orne a des allures de toundra parcourue par des mammifères comme le mammouth, le rhinocéros laineux, le renne. Le retour à un climat tempéré permet le développement de la forêt à feuilles caduques et de sa faune (cerf, chevreuil, sanglier, ours brun). Le mode de vie des hommes change. L’arc et la flèche remplacent peu à peu la sagaie et son propulseur.
Homo Sapiens, l’homme moderne, doué de capacités techniques supérieures à celles développées par l’homme de Néanderthal, est attesté dans l’Orne autour de 6 000 av. J.-C., comme en témoigne le site de Saint-Ellier-les-Bois (avec ses lamelles pour armatures de flèches notamment).
Un patrimoine qui reste à explorer
Les connaissances sur l’histoire de l’Orne à cette époque restent limitées pour plusieurs raisons. D’une part, l’importance des pâturages et des forêts restreint les possibilités de prospections de surface ; d’autre part, les grands travaux d’aménagement, sources de fouilles préventives, sont récents et relativement modestes.
Toutefois, les archéologues s’accordent à dire que la zone centrale des plaines était plus peuplée, en raison de son relief et de son sol.
Les bifaces et autres outils de pierre de l’époque acheuléenne (vers – 250 000 à – 130 000 ans) trouvés à Bellême, Ri, Argentan, Commeaux, Rânes, constituent les plus anciennes traces de l’activité d’Homo Erectus dans l’Orne.
Des bifaces paléolithiques à Rânes
En 1968 a été découvert le gisement de Rânes. À proximité, le gisement de Saint-Brice a livré beaucoup de bifaces (outils de silex taillés sur deux faces) fabriqués sur place. Les ateliers de taille étaient implantés sur l’affleurement d’argile à silex. Quelques pièces ont par ailleurs été façonnées dans du grès éocène qui ne se trouve pas sur place. Ce site prouve que ce secteur fut occupé à la fin du paléolithique moyen (40 000 avant J.-C.), par les derniers néanderthaliens de Normandie.
Ces ateliers sont actuellement les seuls conservés en place dans le nord-ouest de la France pour cette période.
Climat boréal ou tempéré
L’actuel département de l’Orne n’échappe pas à l’alternance de refroidissements et de réchauffements.
Sous le climat boréal, l’Orne a des allures de toundra parcourue par des mammifères comme le mammouth, le rhinocéros laineux, le renne. Le retour à un climat tempéré permet le développement de la forêt à feuilles caduques et de sa faune (cerf, chevreuil, sanglier, ours brun). Le mode de vie des hommes change. L’arc et la flèche remplacent peu à peu la sagaie et son propulseur.
Homo Sapiens, l’homme moderne, doué de capacités techniques supérieures à celles développées par l’homme de Néanderthal, est attesté dans l’Orne autour de 6 000 av. J.-C., comme en témoigne le site de Saint-Ellier-les-Bois (avec ses lamelles pour armatures de flèches notamment).
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