Le château d'Alençon
- Période(s) : Moyen Âge
Le château d’Alençon a été édifié pour défendre la frontière avec le Maine et contrôler le franchissement de la Sarthe. Il est implanté sur une zone de marécages que parcouraient les bras de la Briante. Le château était organisé en trois espaces : une basse-cour, un réduit défensif au pied du donjon et une enceinte principale ou haute-cour.
Une forteresse
Le château d’Alençon est cité dès les années 1027-1035. Une tour quadrangulaire est édifiée au début du XIe siècle, sous le contrôle du roi-duc Henri Ier Beauclerc. Ce donjon, à vocation défensive et résidentielle, de 15,80 m x 16,80 m de côté, haut de 23 m environ, est protégé par une chemise. Un étage est ajouté vers 1370. Il est détruit en 1782-1783.
En pleine guerre de Cent Ans, le comte Jean Ier (1404-1415) fait édifier de nouvelles défenses enfermant la basse-cour : un châtelet d’entrée à tours jumelles, flanqué symétriquement d’une courtine à l’extrémité de laquelle s’élève une tour. À l’ouest, la tour Couronnée est conservée. Une courtine percée d’une poterne ouvrant sur le parc la reliait à l’enceinte du donjon. La tour du Chevalier, à l’est, a été détruite au XVIIIe siècle. L’aménagement de la prison dans le châtelet au début du XIXe siècle a entraîné la disparition du pont-levis et des portes piétonne et charretière et la destruction d’une tourelle d’escalier sur la façade intérieure.
Une résidence princière
Construction défensive, le château est aussi une résidence. Alors même que les comtes puis ducs préfèrent séjourner à Essay ou Argentan, ils font édifier à Alençon des bâtiments résidentiels dignes de leur rang princier.
La haute-cour comprend des bâtiments contre la courtine est, regroupant les trois fonctions de la résidence seigneuriale : une chapelle, construite par Pierre II (1367-1404), prolongée par un logis seigneurial et une grande salle complétée de cuisines. Pendant l’occupation anglaise, le duc de Bedford, duc d’Alençon, fait construire de nouvelles chambres et pièces annexes contre le mur ouest. Alençon devient alors le principal lieu de commandement de l’apanage.
Dans la basse-cour, le châtelet d’entrée et la tour Couronnée comportent également des espaces d’habitation. Seuls ces deux édifices ont été épargnés par les destructions du XVIIIe siècle. Plusieurs jardins agrémentent l’intérieur de l’enceinte castrale.
À l’ouest du château, un parc d’au moins 36 hectares, attesté dès le XIIe siècle, est réservé au seigneur. Il était entouré d’un mur constituant une première défense.
Dans le château résident à demeure les officiers chargés à la fois de la défense et de l’entretien. Lorsque le duc est présent, le château et des annexes doivent pouvoir accueillir l’hôtel ducal, ensemble des officiers et serviteurs chargés d’accompagner le duc dans sa vie quotidienne et dans l’administration du duché.
Une forteresse
Le château d’Alençon est cité dès les années 1027-1035. Une tour quadrangulaire est édifiée au début du XIe siècle, sous le contrôle du roi-duc Henri Ier Beauclerc. Ce donjon, à vocation défensive et résidentielle, de 15,80 m x 16,80 m de côté, haut de 23 m environ, est protégé par une chemise. Un étage est ajouté vers 1370. Il est détruit en 1782-1783.
En pleine guerre de Cent Ans, le comte Jean Ier (1404-1415) fait édifier de nouvelles défenses enfermant la basse-cour : un châtelet d’entrée à tours jumelles, flanqué symétriquement d’une courtine à l’extrémité de laquelle s’élève une tour. À l’ouest, la tour Couronnée est conservée. Une courtine percée d’une poterne ouvrant sur le parc la reliait à l’enceinte du donjon. La tour du Chevalier, à l’est, a été détruite au XVIIIe siècle. L’aménagement de la prison dans le châtelet au début du XIXe siècle a entraîné la disparition du pont-levis et des portes piétonne et charretière et la destruction d’une tourelle d’escalier sur la façade intérieure.
Une résidence princière
Construction défensive, le château est aussi une résidence. Alors même que les comtes puis ducs préfèrent séjourner à Essay ou Argentan, ils font édifier à Alençon des bâtiments résidentiels dignes de leur rang princier.
La haute-cour comprend des bâtiments contre la courtine est, regroupant les trois fonctions de la résidence seigneuriale : une chapelle, construite par Pierre II (1367-1404), prolongée par un logis seigneurial et une grande salle complétée de cuisines. Pendant l’occupation anglaise, le duc de Bedford, duc d’Alençon, fait construire de nouvelles chambres et pièces annexes contre le mur ouest. Alençon devient alors le principal lieu de commandement de l’apanage.
Dans la basse-cour, le châtelet d’entrée et la tour Couronnée comportent également des espaces d’habitation. Seuls ces deux édifices ont été épargnés par les destructions du XVIIIe siècle. Plusieurs jardins agrémentent l’intérieur de l’enceinte castrale.
À l’ouest du château, un parc d’au moins 36 hectares, attesté dès le XIIe siècle, est réservé au seigneur. Il était entouré d’un mur constituant une première défense.
Dans le château résident à demeure les officiers chargés à la fois de la défense et de l’entretien. Lorsque le duc est présent, le château et des annexes doivent pouvoir accueillir l’hôtel ducal, ensemble des officiers et serviteurs chargés d’accompagner le duc dans sa vie quotidienne et dans l’administration du duché.