Le camp de Bierre et les fortifications de hauteur à l'âge des métaux
- Période(s) : Moyen Âge
La période protohistorique est marquée par le retranchement de l’habitat sur des sites de hauteur, dont les défenses naturelles sont renforcées par des fortifications. Ce phénomène semble dû autant à l’insécurité récurrente qu’à la montée en puissance d’une élite soucieuse d’afficher son pouvoir.
Le camp de Bierre à Merri
Entre Falaise et Argentan, à proximité de la vallée fertile de la Dives, qu’il domine d’une cinquantaine de mètres, l’éperon barré de Bierre occupe une surface de plus de quatre hectares (long de 450 m et large de 100 à 300 m). Il présente trois barrages successifs (le plus important mesure actuellement 35 mètres de large et 7 mètres de haut).
Le site est occupé dès le Néolithique moyen, période à laquelle l’éperon est barré par une première ligne défensive. Une présence humaine importante est attestée également au Bronze final (– 1 200 à – 700). À la fin du 1er âge du fer, le sommet de l’éperon est entouré d’un énorme rempart en pierres sèches, dont la largeur est de 7,5 m dans les zones qui ont été fouillées. Par son occupation précoce et structurée, au Néolithique, à l’âge du bronze et à l’âge du fer, par la masse considérable de ses remparts de pierre, le camp de Bierre est l’un des plus importants sites préhistoriques de l’ouest de la France.
Autres camps du Bronze final
Plusieurs autres sites ornais de hauteur ont été fortifiés et occupés par de petits noyaux de population au Bronze final. C’est le cas notamment du Crochemélier à Igé, où les vestiges de plusieurs bâtiments en bois ont été fouillés, ou encore du Châtellier à Montmerrei, de La Lande-de-Goult, des camps de la forêt de Bellême.
Fortifications et habitats de l’âge du fer
À la fin du premier âge du fer, vers 450 avant J.-C., les sites de hauteur semblent connaître un regain d’intérêt, comme à Merri ou à La Chapelle-près-Sées. Aux IIe et Ier siècles avant J.-C. se constituent des oppida, agglomérations structurées protégées par un rempart, notamment à Exmes et à La Courbe.
Le camp de Bierre à Merri
Entre Falaise et Argentan, à proximité de la vallée fertile de la Dives, qu’il domine d’une cinquantaine de mètres, l’éperon barré de Bierre occupe une surface de plus de quatre hectares (long de 450 m et large de 100 à 300 m). Il présente trois barrages successifs (le plus important mesure actuellement 35 mètres de large et 7 mètres de haut).
Le site est occupé dès le Néolithique moyen, période à laquelle l’éperon est barré par une première ligne défensive. Une présence humaine importante est attestée également au Bronze final (– 1 200 à – 700). À la fin du 1er âge du fer, le sommet de l’éperon est entouré d’un énorme rempart en pierres sèches, dont la largeur est de 7,5 m dans les zones qui ont été fouillées. Par son occupation précoce et structurée, au Néolithique, à l’âge du bronze et à l’âge du fer, par la masse considérable de ses remparts de pierre, le camp de Bierre est l’un des plus importants sites préhistoriques de l’ouest de la France.
Autres camps du Bronze final
Plusieurs autres sites ornais de hauteur ont été fortifiés et occupés par de petits noyaux de population au Bronze final. C’est le cas notamment du Crochemélier à Igé, où les vestiges de plusieurs bâtiments en bois ont été fouillés, ou encore du Châtellier à Montmerrei, de La Lande-de-Goult, des camps de la forêt de Bellême.
Fortifications et habitats de l’âge du fer
À la fin du premier âge du fer, vers 450 avant J.-C., les sites de hauteur semblent connaître un regain d’intérêt, comme à Merri ou à La Chapelle-près-Sées. Aux IIe et Ier siècles avant J.-C. se constituent des oppida, agglomérations structurées protégées par un rempart, notamment à Exmes et à La Courbe.