L'Aigle
- Période(s) : De 1914 à nos jours
L’Aigle fait partie des villes sinistrées par les opérations militaires de 1944.
Le 7 juin, pour ralentir les renforts allemands en route vers les plages de Normandie, les Alliés organisent une nouvelle série de bombardements stratégiques sur plusieurs villes normandes : Falaise, Avranches, Vimoutiers, Valognes. L’Aigle, où passent les convois allemands sur la nationale 12, est visée également ce jour-là ; de nouveaux bombardements ont lieu le 12. Le bilan est catastrophique : l’hôpital est détruit, ainsi que 200 maisons. 250 autres bâtiments sont très endommagés et l’on déplore un grand nombre de victimes civiles (116 morts recensés et plus de 150 blessés). D’autres bombardements ont encore lieu les 20 et 22 juin.
Après la fermeture de la poche de Chambois, les troupes allemandes se replient vers la Seine et L’Aigle est finalement libérée le 22 août par les troupes britanniques du régiment de l’Inns of Court, guidées par un jeune résistant aiglon, Fernand Lépinay.
Les photographies présentées ici montrent l’ampleur des dégâts subis par la ville. Pour les professeurs qui souhaiteraient approfondir le travail, d’autres documents sont disponibles aux Archives.
Le 7 juin, pour ralentir les renforts allemands en route vers les plages de Normandie, les Alliés organisent une nouvelle série de bombardements stratégiques sur plusieurs villes normandes : Falaise, Avranches, Vimoutiers, Valognes. L’Aigle, où passent les convois allemands sur la nationale 12, est visée également ce jour-là ; de nouveaux bombardements ont lieu le 12. Le bilan est catastrophique : l’hôpital est détruit, ainsi que 200 maisons. 250 autres bâtiments sont très endommagés et l’on déplore un grand nombre de victimes civiles (116 morts recensés et plus de 150 blessés). D’autres bombardements ont encore lieu les 20 et 22 juin.
Après la fermeture de la poche de Chambois, les troupes allemandes se replient vers la Seine et L’Aigle est finalement libérée le 22 août par les troupes britanniques du régiment de l’Inns of Court, guidées par un jeune résistant aiglon, Fernand Lépinay.
Les photographies présentées ici montrent l’ampleur des dégâts subis par la ville. Pour les professeurs qui souhaiteraient approfondir le travail, d’autres documents sont disponibles aux Archives.