L'âge industriel : sidérurgie et métallurgie
- Période(s) : De 1815 à 1914
La révolution industrielle trouve son plein essor pendant le Second Empire (1852-1870). Charbon, sidérurgie, machine à vapeur, chemin de fer, textile en sont les activités essentielles. En 1914, la France possède la quatrième industrie mondiale. Un quart de ces entreprises emploie plus d’une centaine d’ouvriers, la moitié moins d’une dizaine. À l’est de la ligne Le Havre-Marseille, se situent les grandes régions minières et usinières (Nord, Lorraine, Saint-Etienne) ; à l’ouest, se trouvent d’efficaces enclaves. En 1906, la part de la population industrielle ornaise, presque 30 %, est équivalente à la moyenne française.
L’énorme baisse de la population
La population ornaise atteint son sommet en 1836 avec 444 000 habitants, nombre dû aux fortes densités paysannes et aux nombreux ouvriers ruraux, à main et à domicile. Ce type de travail disparaît en grande partie dans la seconde moitié du XIXe siècle. En 1911, 307 000 habitants seulement sont recensés.
Le dernier haut-fourneau disparaît en 1884. Cependant, autour de Tinchebray, plus de 2 500 ouvriers s’activent en 1914 dans la quincaillerie, travail de transformation, avec leurs spécialités : clouterie, taillanderie, serrurerie, pièges (à rat, à loutre, à lion…).
Les réussites de l’Orne : les exemples de Mouchel et de Bohin
En 1867, épinglerie et aiguillerie le long de la Risle font encore vivre une trentaine d’ateliers. Pierre Mouchel (1786-1871), propriétaire de la forge d’Aube et de la tréfilerie de Boisthorel à Rai, améliore la technique du cuivre. Boisthorel, achetée en 1898 par la Compagnie Générale d’Électricité, produit du fil pour l’appareillage électrique. Elle est la seule usine en France à fabriquer des toiles pour la papeterie.
Benjamin Bohin, à Saint-Sulpice-sur-Risle, achète en 1866 une usine et fabrique épingles et aiguilles, agrafes. Dans cette spécialité, l’entreprise représente seule la France lors de l’Exposition universelle de 1889.
Une gare pour les usines Mouchel en 1866
Les grandes lignes Paris-Rennes et Paris-Cherbourg arrivent respectivement au Mans en 1854, à Caen en 1855. Alençon se contente de la transversale Le Mans-Caen, ouverte de 1856 à 1859. Cependant, le trajet Paris-Granville atteint les centres industriels, L’Aigle en 1866, Flers en 1867. En 1914, les mines de fer du Bocage, ouvertes entre 1901 et 1910 (La Ferrière-aux-Étangs, Halouze, Larchamp), emploient 1 300 ouvriers. Le minerai est expédié vers le Nord.
L’énorme baisse de la population
La population ornaise atteint son sommet en 1836 avec 444 000 habitants, nombre dû aux fortes densités paysannes et aux nombreux ouvriers ruraux, à main et à domicile. Ce type de travail disparaît en grande partie dans la seconde moitié du XIXe siècle. En 1911, 307 000 habitants seulement sont recensés.
Le dernier haut-fourneau disparaît en 1884. Cependant, autour de Tinchebray, plus de 2 500 ouvriers s’activent en 1914 dans la quincaillerie, travail de transformation, avec leurs spécialités : clouterie, taillanderie, serrurerie, pièges (à rat, à loutre, à lion…).
Les réussites de l’Orne : les exemples de Mouchel et de Bohin
En 1867, épinglerie et aiguillerie le long de la Risle font encore vivre une trentaine d’ateliers. Pierre Mouchel (1786-1871), propriétaire de la forge d’Aube et de la tréfilerie de Boisthorel à Rai, améliore la technique du cuivre. Boisthorel, achetée en 1898 par la Compagnie Générale d’Électricité, produit du fil pour l’appareillage électrique. Elle est la seule usine en France à fabriquer des toiles pour la papeterie.
Benjamin Bohin, à Saint-Sulpice-sur-Risle, achète en 1866 une usine et fabrique épingles et aiguilles, agrafes. Dans cette spécialité, l’entreprise représente seule la France lors de l’Exposition universelle de 1889.
Une gare pour les usines Mouchel en 1866
Les grandes lignes Paris-Rennes et Paris-Cherbourg arrivent respectivement au Mans en 1854, à Caen en 1855. Alençon se contente de la transversale Le Mans-Caen, ouverte de 1856 à 1859. Cependant, le trajet Paris-Granville atteint les centres industriels, L’Aigle en 1866, Flers en 1867. En 1914, les mines de fer du Bocage, ouvertes entre 1901 et 1910 (La Ferrière-aux-Étangs, Halouze, Larchamp), emploient 1 300 ouvriers. Le minerai est expédié vers le Nord.