La Renaissance et l'humanisme
- Période(s) : Époque moderne (1492-1789)
Au XVIe siècle, l’Europe occidentale connaît une période faste sur le plan économique. Les horizons s’élargissent, l’esprit d’entreprise se développe, porté notamment par une bourgeoisie de plus en plus active. L’humanisme est un mouvement intellectuel prônant le retour aux sources gréco-latines et le relèvement de la dignité de l’esprit humain. La pensée expérimentale et scientifique s’affirme. L’époque est marquée par des penseurs influents. L’Antiquité inspire également les arts : le style de la Renaissance, né en Italie au XVe siècle, se diffuse en Europe.
Marguerite de Navarre, protectrice des lettres
Soeur du roi François Ier, Marguerite de Navarre (1492-1549), duchesse d’Alençon, est une protectrice des arts et des lettres. Elle est l’auteur notamment de L’Heptaméron.
Intellectuelle polyglotte, prônant la liberté de discussion, elle défend des écrivains que l’Église désapprouve. L’imprimeur parisien Simon Dubois, qu’elle fait s’établir à Alençon, imprime ses œuvres ainsi que celles de Lefèvre d’Etaples et d’auteurs hérétiques comme Luther.
Le territoire de l’Orne compte en outre des érudits catholiques tels Jean Bertaut, Jacques de Silly et Pierre du Val, évêques de Sées, ou issus des rangs des Réformés.
Le Percheron Mathurin Cordier est professeur au collège de Navarre à Paris, Jean Chéradame professeur au Collège de France. Signalons encore Jean Dadré, Thomas Cormier et les frères Le Fèvre de la Boderie, tous auteurs de textes littéraires, ainsi que Gaultier Garguille, as de la farce.
La chapelle Notre-Dame-de-Pitié à Longny
Cette chapelle (de 8 m x 20 m) est l’un des rares monuments religieux normands entièrement édifiés à la Renaissance, dans les années 1540 ; les vitraux ont été posés vers 1564.
Elle comprend une nef de trois travées, deux chapelles latérales formant transept, un chœur qui se termine par une abside à trois pans, une tour de façade hors œuvre disposée en oblique. L’élégance et le parti pris de verticalité se retrouvent à l’intérieur, orné de croisées d’ogives et de clefs abondamment sculptées.
Les verrières de Notre-Dame d’Alençon
Réalisées entre 1511 et 1543, les onze verrières de Notre-Dame sont conçues comme une tapisserie de lumière. Elles sont caractéristiques du style de la Renaissance.
La plus ancienne représente l’Arbre de Jessé : elle a été offerte par la confrérie des artisans du cuir (cordonniers, tanneurs, selliers) représentés sur le vitrail.
Les maîtres verriers sont influencés par les écoles normande et flamande. Les thèmes représentés sont caractéristiques de la recherche religieuse de l’époque.
Marguerite de Navarre, protectrice des lettres
Soeur du roi François Ier, Marguerite de Navarre (1492-1549), duchesse d’Alençon, est une protectrice des arts et des lettres. Elle est l’auteur notamment de L’Heptaméron.
Intellectuelle polyglotte, prônant la liberté de discussion, elle défend des écrivains que l’Église désapprouve. L’imprimeur parisien Simon Dubois, qu’elle fait s’établir à Alençon, imprime ses œuvres ainsi que celles de Lefèvre d’Etaples et d’auteurs hérétiques comme Luther.
Le territoire de l’Orne compte en outre des érudits catholiques tels Jean Bertaut, Jacques de Silly et Pierre du Val, évêques de Sées, ou issus des rangs des Réformés.
Le Percheron Mathurin Cordier est professeur au collège de Navarre à Paris, Jean Chéradame professeur au Collège de France. Signalons encore Jean Dadré, Thomas Cormier et les frères Le Fèvre de la Boderie, tous auteurs de textes littéraires, ainsi que Gaultier Garguille, as de la farce.
La chapelle Notre-Dame-de-Pitié à Longny
Cette chapelle (de 8 m x 20 m) est l’un des rares monuments religieux normands entièrement édifiés à la Renaissance, dans les années 1540 ; les vitraux ont été posés vers 1564.
Elle comprend une nef de trois travées, deux chapelles latérales formant transept, un chœur qui se termine par une abside à trois pans, une tour de façade hors œuvre disposée en oblique. L’élégance et le parti pris de verticalité se retrouvent à l’intérieur, orné de croisées d’ogives et de clefs abondamment sculptées.
Les verrières de Notre-Dame d’Alençon
Réalisées entre 1511 et 1543, les onze verrières de Notre-Dame sont conçues comme une tapisserie de lumière. Elles sont caractéristiques du style de la Renaissance.
La plus ancienne représente l’Arbre de Jessé : elle a été offerte par la confrérie des artisans du cuir (cordonniers, tanneurs, selliers) représentés sur le vitrail.
Les maîtres verriers sont influencés par les écoles normande et flamande. Les thèmes représentés sont caractéristiques de la recherche religieuse de l’époque.
