La Belle Époque
- Période(s) : De 1815 à 1914
À partir de 1900, la France connaît à nouveau la croissance économique. Moteur de la seconde révolution industrielle, la « fée » électricité bénéficie des inventions de la dynamo (1869), de la lampe électrique (1879), des transports par ligne à grande distance (1892). Bell participe à l’invention du téléphone en 1876. Le phonographe est inventé en 1878 par Edison, le cinématographe en 1895 par les frères Lumière. En 1900, lors de l’Exposition universelle, la tour Eiffel brille de toutes ses lampes. La population se met en scène par la carte postale et les architectes mettent en valeur l’Art nouveau.
Le progrès se répand à partir des villes
En 1912, 30 000 « vélocipèdes », sont recensés, un pour dix Ornais. Le prix d’achat s’est démocratisé, un peu plus d’un mois de salaire d’un ouvrier. La course Paris-Brest-Paris passe à plusieurs reprises par Mortagne et Alençon. En 1912, 582 Ornais possèdent une automobile. En 1901, l’Orne compte 22 abonnés au téléphone dont 8 à Alençon ; en 1913, 700, dont 145 à Alençon.
En 1914, à Alençon, se tient un Bon Marché, une épicerie de la chaîne Félix Potin, une succursale des Nouvelles Galeries et le dernier-né des Magasins Réunis, le Grand Bazar de l’Orne. La famille Romet possède le Gagne-Petit, magasin de vêtements, de tissus et de nouveautés, avec succursales au Mans et à Caen. Le Familia Cinéma ou le Modern Skating-Cinéma projettent des films.
Bagnoles-de-l’Orne et les exemples de l’Art nouveau
Un établissement thermal, attesté dès 1644, est rénové sous le Second Empire. En 1881, le train arrive et la station connaît un premier âge d’or. En 1886, Albert Christophle, alors gouverneur du Crédit foncier de France, quadrille au cœur de la forêt un quartier résidentiel en bordure de trois boulevards parallèles. Les acheteurs doivent préserver le cadre forestier, utiliser des matériaux locaux (grès, ardoise, bois pour les balcons). Tourelles et oriels encadrent de larges fenêtres. Le décor s’inspire de la nature. 53 villas sont recensées en 1907. Un premier casino est construit en bois puis, en 1891, remplacé par le casino des Thermes. De magnifiques hôtels sont édifiés : vers 1896 le Grand Hôtel près du lac, en 1900 le Grand Hôtel des Thermes.
Le progrès se répand à partir des villes
En 1912, 30 000 « vélocipèdes », sont recensés, un pour dix Ornais. Le prix d’achat s’est démocratisé, un peu plus d’un mois de salaire d’un ouvrier. La course Paris-Brest-Paris passe à plusieurs reprises par Mortagne et Alençon. En 1912, 582 Ornais possèdent une automobile. En 1901, l’Orne compte 22 abonnés au téléphone dont 8 à Alençon ; en 1913, 700, dont 145 à Alençon.
En 1914, à Alençon, se tient un Bon Marché, une épicerie de la chaîne Félix Potin, une succursale des Nouvelles Galeries et le dernier-né des Magasins Réunis, le Grand Bazar de l’Orne. La famille Romet possède le Gagne-Petit, magasin de vêtements, de tissus et de nouveautés, avec succursales au Mans et à Caen. Le Familia Cinéma ou le Modern Skating-Cinéma projettent des films.
Bagnoles-de-l’Orne et les exemples de l’Art nouveau
Un établissement thermal, attesté dès 1644, est rénové sous le Second Empire. En 1881, le train arrive et la station connaît un premier âge d’or. En 1886, Albert Christophle, alors gouverneur du Crédit foncier de France, quadrille au cœur de la forêt un quartier résidentiel en bordure de trois boulevards parallèles. Les acheteurs doivent préserver le cadre forestier, utiliser des matériaux locaux (grès, ardoise, bois pour les balcons). Tourelles et oriels encadrent de larges fenêtres. Le décor s’inspire de la nature. 53 villas sont recensées en 1907. Un premier casino est construit en bois puis, en 1891, remplacé par le casino des Thermes. De magnifiques hôtels sont édifiés : vers 1896 le Grand Hôtel près du lac, en 1900 le Grand Hôtel des Thermes.