Des départs patriotiques peu enthousiastes ?

Si la presse locale tend à idéaliser les départs enthousiastes des troupes pour le front, il s’avère que les Ornais sont surtout surpris par l’enchaînement rapide des événements qui, à quelques jours des moissons, trouble le quotidien de ces hommes majoritairement paysans. Cette réalité diffère de l’image figée de départ « la fl eur au fusil » pour une guerre courte et victorieuse, véhiculée par la mémoire collective.