1870 - 1902, les pères fondateurs de la IIIe République
- Période(s) : De 1815 à 1914
En 1870, Napoléon III déclare la guerre à la Prusse. Il est fait prisonnier à Sedan. Le 4 septembre, la République est à nouveau proclamée. Gambetta mène la résistance contre l’envahisseur et une armée de la Loire reprend Orléans. Mais, battue au Mans le 10 janvier 1871, elle fait retraite vers Alençon puis Laval. De mars à mai, les Parisiens en révolte constituent la Commune, terriblement réprimée. En 1875, la Troisième République est fondée. L’Ouest est rétif. Les républicains emmenés par Jules Ferry établissent les grandes libertés.
La montée du sentiment nationaliste
Albert Christophle, préfet de l’Orne de septembre à décembre 1870, organise la défense. Les hommes non intégrés à l’armée d’active sont organisés comme « mobiles » et combattent les Prussiens dans le Perche, à Coulonges-les-Sablons les 21 novembre 1870 et 16 janvier 1871. Le 16 janvier, 30 000 Prussiens s’installent à Alençon. Le souvenir de ces combats et de la défaite nationale reste vivace jusqu’en 1914.
L’Orne devient républicaine
L’Orne centrale, prospère, est conservatrice. Le baron de Mackau, bonapartiste, député de la circonscription d’Argentan de 1876 à 1918, devient de 1884 à 1890 le président national de l’Union des droites. Le centre-gauche, sauf en 1885 et 1889, fait jeu égal ou domine à partir du Bocage industriel et catholique « bleu », des cantons.
Les grandes réformes
Émile de Marcère, né à Domfront, est le bras droit de Christophle dans l’Orne en 1870. Député du Nord, il est trois fois ministre de l’Intérieur de 1876 à 1879 et procède à la nomination de préfets républicains. Sénateur inamovible, Marcère complète la loi de 1882, qui établit l’élection des maires, par la rédaction de celle sur les libertés municipales (1884). Marcère est d’ailleurs maire de Messei de 1892 à 1912. En 1884 sont autorisés les syndicats, patronaux, agricoles, ouvriers. À Alençon, ces derniers sont implantés dans le livre (dès 1889), le bâtiment, les carrières.
La montée du sentiment nationaliste
Albert Christophle, préfet de l’Orne de septembre à décembre 1870, organise la défense. Les hommes non intégrés à l’armée d’active sont organisés comme « mobiles » et combattent les Prussiens dans le Perche, à Coulonges-les-Sablons les 21 novembre 1870 et 16 janvier 1871. Le 16 janvier, 30 000 Prussiens s’installent à Alençon. Le souvenir de ces combats et de la défaite nationale reste vivace jusqu’en 1914.
L’Orne devient républicaine
L’Orne centrale, prospère, est conservatrice. Le baron de Mackau, bonapartiste, député de la circonscription d’Argentan de 1876 à 1918, devient de 1884 à 1890 le président national de l’Union des droites. Le centre-gauche, sauf en 1885 et 1889, fait jeu égal ou domine à partir du Bocage industriel et catholique « bleu », des cantons.
Les grandes réformes
Émile de Marcère, né à Domfront, est le bras droit de Christophle dans l’Orne en 1870. Député du Nord, il est trois fois ministre de l’Intérieur de 1876 à 1879 et procède à la nomination de préfets républicains. Sénateur inamovible, Marcère complète la loi de 1882, qui établit l’élection des maires, par la rédaction de celle sur les libertés municipales (1884). Marcère est d’ailleurs maire de Messei de 1892 à 1912. En 1884 sont autorisés les syndicats, patronaux, agricoles, ouvriers. À Alençon, ces derniers sont implantés dans le livre (dès 1889), le bâtiment, les carrières.
